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Le vrai faux n°3

L'écriture inclusive

Depuis le début de l'automne 2017, on entend que parler d'elle. Sur les réseaux sociaux, le débat à propos de l'écriture inclusive a entraîné un déferlement de violence et de méchanceté gratuite (nous vous épargnerons les différents adjectifs qui la décrivirent et les insultes que certains internautes on reçu en l'utilisant dans un post). Pourquoi de la méchanceté gratuite ? Parce que tous les arguments que l'on a utilisé pour la rendre ridicule et absurde sont d'une fausseté assez hypocrite...

L'idée d'une écriture inclusive a émergé très récemment

Faux

Il suffit de prendre n'importe quel texte un peu officiel pour s'en rendre compte. N'avez-vous jamais lu cette formule : "maître(sse)(s)" ? En principe oui. Pour ses lettres encerclées de parenthèses, on parle déjà d'écriture inclusive. Quant à l'idée de féminiser les noms de métiers, ce projet n'est pas le premier à la contenir. Reprenons l'exemple de nos chers enseignants et on voit bien que le féminin de "maître" existe. Le récent projet "écriture inclusive" propose juste d'aller plus loin.

Avec l'écriture inclusive, il faudra utiliser le point médian

Vrai

En effet, un des plus grands axes de ce projet est le remplacement de la parenthèse infériorisante (dans maître(sse)(s) par exemple) par un point médian (·). Dans ce cas-là, nos augustes avocats et professeurs se transformeront en maître·sse·s. Le grand problème de cette proposition est d'ordre technique. Sur un clavier classique Azerty ou Qwerty, aucune touche n'existe pour le former. Aussi, on appuiera sur la touche "Alt" tout en écrivant 0183 avec le pavé numérique.

Les textes officiels vont être rédigés dans le respect de l'écriture inclusive

Faux

Il est en effet vrai que l'application de la susdite écriture dans les textes officiels avait été proposé par des associations diverses, espérant une réponse positive. Or, le vingt-et-un novembre 2017, le premier Ministre Édouard Philippe avait pris la parole dans une circulaire pour annoncer qu'il invitait ses ministres à "ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive", en particulier dans les textes publiés dans le Journal Officiel, évoquant pour raison une probable ambiguïté.

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