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Le vrai faux n°1

La réforme de l'orthographe

Depuis 2016 environ, on n'entend plus que parler d'elle. La réforme de l'orthographe. Supprimer le I de oignon ? Et puis quoi encore ? Écrire en langage SMS ? Comme la plupart des spéculations qui sont faites à ces changements, La Peinture des mots saisit la plume et démantèle avec vaillance les préjugés de la réforme, n'oubliant pas que le seul fait de lui donner son nom est une erreur... (Les académiciens préfèrent parler de "rectifications orthographiques).

Elle fut promue en 2016 par Najat Vallaud-Belkacem

Faux

C'est Michel Rocard (parti socialiste, d'où la confusion) qui a initié cette idée en 1989. Premier ministre de la France, il propose quelques modifications au Conseil supérieur de la langue française qui se met au travail illico presto. En 1990, la loi est votée. Elle est actuellement entièrement en oeuvre au Québec et en Belgique par exemple et est d'ailleurs l'orthographe officielle des manuels scolaires depuis l'année 2008.

Elle promulgue la mort de l'accent cironflexe

Discutable

Attention aux mauvaises langues qui vous feront croire la fin du "chapeau chinois" ! Il disparaît uniquement sur les voyelles I et U et cela dans certains cas. Par exemple, il reste dans les conjugaisons du passé simple et dans les participes passés (vîmes, dû) et dans les mots qui peuvent prêter à confusion s'ils ne sont pas coiffés d'un circonflexe, par exemple le "jeûne" qu'il ne faudrait pas confondre avec le "jeune".

Elle voudrait féminiser certains noms de métiers

Vrai

En effet, certains noms de métiers sont, grâce à ces rectifications, féminisés. Par exemple, on peut parler d'une professeure plutôt qu'une professeur, d'une mairesse plutôt que d'une maire. Elle vise également les mots empruntés de l'anglais, comme leader, qui peut dorénavant se transformer en leadeuse au féminin. Les mots auteure et docteure sont aussi valables, autant que autrice et doctoresse.

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