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Métadonnées du Nombre et la sirène de Quentin Meillassoux

Le Nombre et la sirène

Le Nombre et l sirène

Quentin Meillassoux

Poésie

Littérature

Analyse

1897. Dieu est mort. Les poètes sont maudits. C’est la crise de la langue, c’est la crise du vers. Dans ce brouillard épais de diffuses particules, se lance la mode du vers libre. Stéphane Mallarmé, un an avant sa disparition, à l’apogée de son œuvre, publie alors son ultime poème, à la fois biblique et testamentaire : Un coup de dés jamais n’abolira le hasard. Les vers sont brisés, les mots dépossédés de leur sens, vides, seuls, éclatés sur toute la surface du papier. Onze doubles pages témointes d’un naufrage, d’une chute, d’une rupture fondamentale, tant dans la poésie de l’époque que dans la vie de son auteur. Le Maître sombre, se cogne aux rochers impitoyables des mots et choisit de lancer un dé (symbolique) duquel s’extirpera un Nombre (symbolique), qui décidera de son destin. L’hésitation est à son comble. Lancera-t-il les dés ? Partons du principe que oui. Le Hasard choisira un Nombre, « l’unique Nombre qui ne peut être un autre », un Nombre qui ne sera pas issu du Hasard, mais un Nombre qui sera lui-même le Hasard, un Nombre Infini et inconnu.

Pendant plus de cent-vingt ans, personne n’avait résolu l’énigme du Coup de Dés. Pourtant on avait essayé ; moult fois. Quel est ce nombre si particulier ? Pourquoi ? Quel est le secret que dissimule ce texte ? Mais chaque vaine tentative échouait irrémédiablement. Jusqu’en 2011, où l’essayiste et professeur Quentin Meillassoux, publie Le Nombre et la sirène, où il livre une analyse pointilleuse et captivante du Poème ; le Code est rompu, la clef est révélée et ouvre les portes sur un drame de la littérature…

Enquête minutieuse et passionnante, investigation parfaite et digne d’un roman policier, ce livre nous plonge dans un incroyable voyage dans la tête de Mallarmé, pleine de symboles et de mystères et, de digressions en digressions, dans un périple à la découverte de l’époque… Indispensable pour les adeptes de Mallarmé — desquels je fais partie, vous avez dû le comprendre si vous ne l’aviez jamais remarqué — et ceux qui aiment la poésie du Romantisme en général.

« Toute Pensée émet un Coup de Dés ».

Ma note : 9,5/10

Quelques informations

Titre du livre : Le Nombre et la sirène

Sous-titre du livre : Un déchiffrage du Coup de Dés de Mallarmé

Nom de l'auteur : Quentin Meillassoux

Détails sur l'auteur : Quentin Meillassoux, né en en 1967 en France, est un philosophe, épistémologiste, physicien, mathématicien, théologien, poète et professeur agrégé de philosophie. Il est notamment l’auteur de l’essai Après la finitude, publié chez Seuil en 2006, dans lequel il s’interroge sur la contingence et le hasard. Ses principales influences ? Galilée, Nietzsche, Descartes, Mallarmé bien entendu…

Édition du livre : Fayard

Collection du livre : Ouvertures

Date de publication : 21 septembre 2011


Prix (en France métropolitaine) : 20 €


Format : 13,50 × 21,50 × 2,00 cm


Masse du bouquin : 290 grammes


Prix en version numérique (sur Kobo) : 13,99 €


Prix en version numérique (sur Apple iBook) : 13,99 €


Taille en version numérique : 2,8 Mo


ISBN (numéro d’identification du livre) : 978-2-213-66591-7


Nombre de pages : 256 ou 208 si on exclut les appendices à la fin

Public conseillé : les amateurs de poésie et d’enquêtes policières qui vénèrent Mallarmé comme un Dieu sublime (mais aussi à ceux qui aiment Lamartine, Rimbaud, Edgar Allan Poe, Octave Mirbeau…) motivés, renseignés.

Public déconseillé : ceux qui n’ont jamais rien compris à Mallarmé et qui préfèrent La Fontaine, Corneille ou Molière (qui son trois auteurs que, personnellement, je n’apprécie pas tellement…)

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